Les réflexes archaïques

Les fondations de votre développement

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Les étapes d'intégration des réflexes archaïques

Le moment de la naissance est un temps fort pour la maturation des réflexes. Le bébé va explorer et passer naturellement par les différentes étapes du développement moteur.

  1. Se retourner à plat ventre/dos
  2. Ramper
  3. Se mettre à 4 pattes
  4. S’assoir
  5. Se mettre debout
  6. Marcher

Invisibles mais toujours présents

Passé un an, les réflexes archaïques ne sont plus visibles au moment de la stimulation sensorielle. Mais telles les fondations d’une maison, ils sont et seront présents au niveau du système nerveux, assurant le bon développement moteur, émotionnel et cognitif de l’adulte en devenir.

Quelques uns des réflexes, dont le rôle est de nous protéger des dangers, restent actifs toute notre vie, et ne devront s’activer qu’au moment d’assurer notre sécurité.

Les causes qui perturbent la bonne intégration des réflexes archaïques

Des complications, des chocs physiques et/ou émotionnels au moment des étapes clés du développement des réflexes peuvent fortement entraver leur bonne intégration, et avoir de lourdes conséquences de l’enfance à l’âge adulte.

Les conséquences d’une mauvaise intégration des réflexes archaïques

Le cerveau met en place des compensations pour pallier le manque dû à une mauvaise intégration des réflexes archaïques. Mais celles-ci auront des limites dans le fonctionnement : moins de fluidité, moins de précision, plus de lenteur, plus de fatigabilité…

En cas de besoin, certains réflexes archaïques peuvent reprendre le dessus. L’accès à notre cortex cérébral est comme “interrompu”, le cerveau passe en “mode survie” et donc nous ne réfléchissons pas réellement à ce que l’on fait. D’abord nous devenons immobile pour analyser la situation, ensuite, nous avons un réflexe de mouvement important, qui peut être de prendre la fuite ou de lutter.